mercredi

Lettre ouverte au Président de la République Nicolas Sarkozy

Voici une lettre ouverte dont nos avons le plaisir de publier ici l'intégralité. Contacté par la PSICO, nous n'avons pas hésité à répondre à l'appel et nous participerons au sommet européen "Pour un réseau légal" organisé par cette même association à Vienne (Autriche) à l'occasion du jubilé électoral FPÖ/BZÖ.
Vous pouvez rejoindre l'association PSICO : http://sites.google.com/site/associationpsico/

Un communiqué de l'association « Parents pour la Société de l’Information et de la Communication » (PSICO)

Nous nous permettons de nous adresser à vous à la veille de l’adoption par le Parlement de la loi dite « Paquet Telecom » pour soutenir votre politique de la manière la plus vigoureuse.

Etant parents de jeunes consommateurs, nous faisons comme vous le constat que l’Internet devient une zone de non-droit et qu’il convient d’y mettre de l’ordre. Tout doit être mis en oeuvre afin que nos enfants respectent les oeuvres protégées par le droit d’auteur et ne nuisent en aucun cas aux intérêts des artistes, des industries culturelles, des opérateurs de télécommunications et des investisseurs qui sont la source même du progrès économique de notre pays.

Aussi nous soutenons les mesures promulguées par le projet de loi :

1 - Mise en place par les industriels et les opérateurs de télécommunication d’une police privée dotée de moyens de surveillance du réseau adaptés à la menace qu’ils subissent.

2 - Généralisation sur tous les ordinateurs personnels des citoyens français de logiciels d’écoute permettant à cette police de vérifier à distance la légalité des usages.

3 - Encouragement de la diffusion de dispositifs anti-copie sur tous les produits numériques et pénalisation de auteurs de logiciels qui pourraient permettre de les contourner.

4 - Rappel à l’ordre des contrevenants par un courriel d’avertissement suivi de mesures graduelles de répression par les agents de l’Etat.

5 - Pénalisation des auteurs de logiciels permettant éventuellement l’échange non sécurisé d’oeuvres soumises au droit d’auteur.

En tant que parents responsables, nous avons décidé de nous mobiliser, non seulement pour montrer à nos enfants le bienfondé de ces mesures, mais aussi pour faire tout ce qui est en notre pouvoir pour favoriser leur pleine et entière application. C’est pourquoi, notre association entend :

1 - Mettre en place une permanence téléphonique pour conseiller et venir en aide aux parents d’enfants contrevenants.

2 - Editer des manuels en ligne permettant aux parents de vérifier le bon fonctionnement des mesures de protection et d’écoute sur les ordinateurs de leurs enfants.

3 - Mobiliser nos enfants pour qu’ils fassent connaître les faits délictueux de leur camarades à notre cellule de recoupement de l’information.

4 - Transmettre les cas constatés aux services de l’Etat, en particulier au service du fichier Edvige pour les enfants de plus de 13 ans.

5 - Effectuer une veille citoyenne et un suivi sur l’application de la loi afin que, dans le respect de l’Egalité républicaine, tous les contrevenants subissent effectivement les conséquences de leurs actes délictueux.

Ainsi, nous Parents, unis avec les industriels de la culture et les services de l’Etat, nous réussirons ramener l’ordre sur le réseau et à éduquer nos enfants dans le respect de la Création, de la Culture, du Commerce et du Droit. Ainsi nous aurons contribué à ce que la Technologie reprenne la place qu’elle n’aurait jamais du quitter, celle du contrôle de l’application de nos valeurs fondamentales !

Soyez certain, Monsieur le Président de la République de notre soutien entier et inconditionnel.

Pour l’Association des Parents pour la Société de l’Information et de la Communication (PSICO), son Président, Adolf Bit-Torride

dimanche

Coup de pied dans la fourmilière des FAI

Hier, le tribunal d'instance de Nanterre a entériné la décision de fermeture des activités du Fournisseur d'Accès à Internet (FAI) Free, suite à la polémique déclanchée par le principal actionnaire de Free, à l'encontre de l'Elysée. En effet, suite au refus de délivrance de licence pour la téléphonie mobile, Xavier Niel a émis une protestation véhémente envers Martin Bouygues et le Président Sarkozy, comme quoi le "gâteau télécom" était une chose trop importante pour être partagé avec "le tout venant".
Le président, outré par cette insolence a déclaré: "Très bien, si vous l'entendez ainsi, je vais exaucer vos voeux. Dorénavant il y aura un acteur de moins dans le paquet télécom, Bouygues télécom se verra attribuer la licence et le réseau internet que vous occupiez jusqu'alors".

Les pétitions internet qui avaient été déclenchées (sans doute par des freenautes libristes - ou par Xavier Niel "himself") n'ont heureusement pas eu de prise sur la décision du Président Sarkozy ; les manifestations de casseurs hooligans (les mêmes sans doute) ont été réprimées avec la plus grande fermeté avec de nombreuses interpellations à la clé.

Après les multiples rachats et fermetures de FAI, le paysage de l'Internet continue de se simplifier, permettant une meilleure surveillance de ce média.
Félicitons encore les tribunaux d'oeuvrer pour notre plus grande sécurité.

jeudi

Spy Agent


Vos enfants s'ennuient avec les jeux de société, vous en avez assez de les voir jouer sur votre ordinateur ? Alors "Spy agent" est fait pour vous - ou plutôt pour eux.

"Spy agent" est la parfaite panoplie de tout agent secret en herbe qui se respecte, mieux que James Bond et Mission Impossible réunis. La panoplie est constituée notamment d'un micro directionnel particulièrement performant qui permet d'écouter les conversations jusqu'à 100 m (portée optique).

Quoi de plus "fun" que d'écouter ce que disent les petits voisins ou les passants dans la rue - et les professeurs pendant la récré. Vos chérubins pourront même traquer les agents de la 5ème colonne qui fomentent des complots ou sapent le moral de la nation. Le coffret contient également un petit micro émetteur permettant d'écouter à distance (idéal pour écouter ce qui se dit dans une autre pièce), et d'un carnet à souche contenant 20 lettres prétimbrées pour dénoncer les agents ennemis.

Voilà un cadeau de Noël qui fera plaisir à toute la famille.
Retrouvez Spy Agent pour seulement 99 Euros.

dimanche

Téléphonie portable: l'UGF, la tracabilité pour tous



D'après une enquête d'Edouard Richemarin, les pôles de recherche et développement des deux grands groupes français de téléphonie mobile ont depuis un an élaboré ensemble un nouveau système d'exploitation embarqué prévu pour la prochaine génération de téléphones portables. Ce nouveau système contiendra, outre diverses options et fonctionalités au service de l'utilisateur (DRM, téléchargements légaux, jeux), une nouvelle interface: l'UGF (User GeoFinder). Effectuée il y a un an à la demande du Ministère de l'Intérieur (qui planchait à ce moment là sur le "trusting network project"), cette coopération unique et exemplaire a permis aux deux groupes de s'entendre sur les modalités d'amortissement du coût de cette innovation: pour tout achat de téléphone portable, une taxe gouvernementale de 0,95 centimes d'Euros, au même titre que l'éco-taxe, sera versée à l'Etat, elle participera à l'amortissement global du système et permettra de gérer sa partie publique dans l'optique de la modernisation de l'Etat. Compte-tenu des immenses possibilités de l'UGF, il s'agit d'une avancée majeure dans notre mode d'organisation sociale!

Qu'est-ce que l'UGF ?


En premier lieu, comme le signale François Boutier, chef du projet BOS (Bouygues, Orange, SFR) : "l'UGF est d'abord au service de l'utilisateur". Il s'agit d'une puce qui rempli plusieurs fonctions :

  1. Elle empêche la désactivation totale de l'appareil. Dotée d'une mini-batterie autonome pouvant fonctionner 7 jours, cette puce contient les informations relatives à l'identité et aux habitudes de l'utilisateur. Elle permet à l'appareil d'envoyer 24h/24h, en "tâche de fond", ces informations aux relais les plus proches. Avant son extinction au bout de 7 jours, la puce envoie un signal d'alarme pour une intervention rapide des services autorisés. On voit aussitôt l'avantage, par exemple pour les personnes agées, ou la sécurité infantile (voir plus bas).
  2. Une opération de grande envergure sera menée auprès des commerçants et des administrations publiques pour y installer des capteurs permettant de stocker des informations statistiques nominatives. Ainsi, lorsque l'utilisateur passera a proximité des ces bornes, ses informations personnelles seront envoyées et il pourra recevoir par texto les annonces promotionnelles ou un mémo au sujet de ses devoirs administratifs. La pose des bornes sera gratuite et obligatoire.
  3. Une mini-borne "à la carte" sera prêtée à l'utilisateur. De la taille d'une simple prise de courant, elle s'activera en entrant toutes les informations souhaitées par l'intermédiaires du téléphone portable (état-civil, comptes bancaires, numéro de sécurité sociale, dossiers médicaux etc.). Ces informations seront alors aussitôt traitées à distance par le serveur central, par exemple pour l'envoi des données souhaitées par l'utilisateur: numéros des amis et des proches, autres données personnelles des membres de sa famille, etc. Une version "employeurs / employés" sera aussi en vente. Chaque employé pourra choisir de partager ses informations avec son employeur si son entreprise a pris cette option. Un gain de temps et d'argent considérable avec des répercutions directe sur l'économie nationale est envisagé, ne serait-ce que, par exemple, pour la gestion du temps de travail et des congés-maladie, pour limiter l'absentéisme ou encore savoir à tout moment où se trouve un salarié.

Du côté public

Si l'Etat français s'est montré prompt à investir pour un tel service, ce n'est pas seulement pour ses retombées économiques. L'Etat veut assurer par ce moyen sa principale mission qui est de garantir la sécurité des citoyens.
Tout d'abord, le système UGF sera activé par défaut sur tous les téléphones portables utilisés par les mineurs et les plus de 70 ans. Il permettra de localiser à tout moment un enfant, ou de surveiller l'état de santé d'une personne âgée.
Si tous les utilisateurs pourront choisir ou non d'activer l'UGF lors de leurs déplacements, il n'en sera pas de même pour les personnes fichées sur le fichier central Edvige auquel le serveur du fournisseur de téléphonie sera relié. Lors de la première utilisation (obligatoire) de la borne personnelle, si l'utilisateur est reconnu comme ayant eu des activités subversives, de délinquance ou criminelles, l'UGF sera bloqué et la puce s'activera en conséquence. Dans ce cas, comme promis par le CNID l'utilisateur ne sera pas pour autant obligé d'utiliser son téléphone portable, puisque un délai de 7 jours d'inactivité est permis avant que la puce ne lance son signal d'alerte. Et même dans ce cas, l'utilisateur pourra s'expliquer directement avec la brigade d'intervention (qui sera dirigée par une antenne de la MSAO). Le personnel de cette brigade sera d'ailleurs polyvalent, formé tant à la négociation en situation de crise ou d'actes délinquants, qu'aux premiers secours ou la prise en charge psychologique (en cas d'accidents, d'actes de nature pédophile, etc.).
Enfin, grâce au système Bluetooth, aujourd'hui familier chez tous les utilisateurs, un scan régulier des fichiers de l'ordinateur personnel de l'utilisateur lui permettra de synchroniser son téléphone portable avec ses documents en cours, ses fichiers musicaux (vérification régulière des DRM), et télécharger des logiciels fournis par la MSAO (sécurité parentale, vérification des ports utilisés, mises à jour du système, etc.). Centralisés sur un serveur grâce aux relais, l'utilisateur aura à tout moment accès à ses propres fichiers de manière sécurisée puisqu'ils seront systématiquement vérifiés par les logiciels d'analyse (anti-virus, vérificateurs de DRM, analyse syntaxique, etc.)

Dans la boîte

On s'en doute, en raison des règles de sécurité, aucune donnée n'est disponible concernant la puce UGF elle-même. Les constructeurs (Sony, Nokia, LG) assurent cependant que les logiciels embarqués ne représentent aucun risque pour la sécurité des données de l'utilisateur: les serveurs Microsoft ont fait dernièrement l'objet de tests de sécurité tout à fait acceptables.
La puce UGF, elle, est un bijou de technologie: toute information traitée par un processeur classique sera automatiquement stockée dans une mémoire temporaire. Là, un mini logiciel fonctionnant avec la puce UGF pourra vérifier l'état de conformité des données en les relayant sur le serveur central. Sur ce principe, une option "Permissive Words" est actuellement en cours de développement, basée sur le modèle de la reconnaissance vocale (tels ce que l'on trouve actuellement sur certaines plate-forme téléphoniques): elle permettra de paramétrer, sur les serveurs centraux et les relais, l'utilisation de certains mots. Cette option sera dans un premier temps utilisée dans le cadre de l'accessibilité aux mal-voyants et dans le cadre du contrôle parental. Il est envisagé d'en étendre l'utilisation.
Le téléphone portable, lui, voit son utilisation extrêmement simplifiée: fini l'entrée de codes (PIN et compagnie) grâce au lecteur d'empreinte digitale situé au dos du boitier.

La mise en vente est prévue d'ici janvier de l'année prochaine et les noms des produits ont déjà été déclarés :

  • UGF Spike (Silver ou Gold), edition Premium Club (réservé aux personnes rattachées aux hautes fonctions de l'Etat et aux fonctionnaires de police)
  • UGF Bond (bleu, blanc et rouge) / blanc avec fleur de Lys en collection limitée.
  • UGF ZYG (rouge, blanc et noir avec logo), le moins cher (sans bonus).

Suivant l'accord passé avant-hier avec la MSAO, les fournisseur de téléphonie devront vendre ces téléphones sans licence d'exclusivité, avec un contenu logiciel similaire, excepté pour le choix de leurs propres formules d'abonnement (aucun prix communiqué à ce jour).
Dans un premier temps (jusqu'au 25 février) les retours d'anciens téléphones portables permettront d'avoir accès à des offres d'abonnement promotionnelles. Ensuite, tout le réseau étant converti à l'UGF, il faudra changer son téléphone portable en l'espace de 4 à 6 mois. Enfin, compte-tenu de la hausse prochaine du prix de l'abonnement au téléphone fixe par France Telecom, toutes les mesures incitatives seront prises pour convertir les abonnés aux offres de type UGF.

vendredi

La CNIL est morte, vive le CNID !


25/07/08: il était temps ! La CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté), créée en 1978 suite au pseudo-scandale du projet SAFARI (Système Automatisé pour les Fichiers Administratifs et le Répertoire des Individus), qui visait à interconnecter les fichiers nominatifs de l’administration française, notamment par le biais du numéro INSEE (cela nous aurait pourtant bien aidé durant ces trente dernières années - trente années de perdues pour les vrais citoyens !), vient d'être dissoute ce jour par le Ministère de l'Intérieur, grâce au vote de la CUTC (loi de Contrôle des Utilisateurs de Technologies Communicantes - plus d'informations prochainement sur ce blog), qui lui donne pleins pouvoirs sur de nombreux sujets touchant le cœur de la sécurité nationale (un grand merci ici aux députés et sénateurs qui ont osé ce pas Historique, un spécial "thanks to Jack", il se reconnaîtra).

Pas question, pour autant, de laisser un vide, la nature en a une saine horreur, comme l'a joliment commenté le porte-parole de l'Élysée, suite à cette annonce bienveillante.

Le CNID lui succède : Comité National Informatique et Devoirs, qui aura fort à faire pour régenter le laxisme régnant sur la toile arachnéide mondiale, baptisée familièrement internet. Toile régentée, nous le savons tous, par les vendeurs de Viagra (dont nous recevons des centaines d'offre chaque jour sans en avoir aucun besoin, c'est désagréable), les pirates informatiques pillant impunément les œuvres artistiques mondiales, les terroristes libertaires ou fascistes, les libertaires libristes opposés à tout libre marché régulé par la saine compétitivité mondiale actuelle, pourtant fort dynamique, et les pédophiles, pirates libertaires libristes de la pire engeance.

Par son action préventive, mais aussi grâce à l'arsenal législatif heureusement promulgué par la loi HADOPI, son action juridique au pouvoir étendu au même titre que les tribunaux anti-terroristes des années 90, épaulé à chaque pas par la MSAO, le CNID saura relever le défi français : internet, oui, mais que l'interne reste net (un merveilleux slogan issu du refrain de la dernière chanson de la première Dame de France). Les gens sérieux vont enfin avoir les fichiers qu'ils méritent !

God save the CNID (and our président) !*

*ndlr : que nos assidus lecteurs nous pardonnent cet anglicisme barbare, mais il faut aussi savoir utiliser le langage des jeunes pour leur faire comprendre où est leur intérêt. Et comme le disent à juste titre nos voisins britanniques :
Nobody will keep fly with vinegar !

mardi

EDVIGE : une avancée saluée pour notre sécurité

Le fichier Edvige (acronyme d’Exploitation Documentaire et Valorisation de l’Information Générale Policière) a été mis en place le 1er juillet. Ce fichier vise à ficher les mineurs à partir de 13 ans, susceptibles de troubler l’ordre public ainsi que "les personnes ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical, économique ou jouant un rôle institutionnel, économique, social ou religieux". Le fichier compile toutes les notes de renseignements telles : état civil, photographie mais aussi fréquentations, comportement, déplacements, appartenance ethnique, vie sexuelle, opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et associatives… La police sera notamment autorisée à consulter ce fichier en cas d’enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois.

Évidemment, la création de ce fichier a fait bondir les associations et partis politiques préférant défendre les libertés plutôt que la sécurité des citoyens. Mais il est bon de rappeler que pour l'honnête citoyen qui n'a rien à se reprocher, Edvige ne peut que susciter les plus vifs espoirs.

De notre coté nous saluons cette avancée décisive qui, nous l'espérons, saura mettre fin à l'état d'immobilisme dans lequel est plongé notre pays en réprimant enfin les opposants aux réformes et à la démocratie. Espérons que ce fichier dissuadera les grévistes systématiques* et autres fauteurs de troubles ne ratant pas une occasion pour descendre dans la rue et tout saccager sur leur passage, jusqu'à ce qu'intervention des CRS s'en suive.

Nous regrettons cependant l'absence d'informations essentielles comme les fiches ADN qui auraient par exemple permis de connaître la propension à la pédophilie, à l'alcoolisme et au trotskisme. Nous regrettons aussi l'âge trop tardif du fichage: de nombreuses études ont en effet montré que la délinquance commençait dès le berceau. Néanmoins des sources proches du dossier confient en coulisses que ces informations seront rajoutées dans les années à venir, ce qui laisse augurer un avenir enfin respirable pour les honnêtes citoyens.


* Voir à ce propos les mots justes qu'a su trouver Serge Dassault face aux questions d'un journaliste socialiste.

Le contrôle parental simplifié: Youth Protect


Lors d'un précédent édito nous vous avions fait part de mesures mises en place pour la sécurisation de l'Internet. Si ce système semble permettre une pratique sans risque de l'Internet, il ne parait pas adapté à l'utilisation de ce média par les jeunes enfants - jusqu'à aujourd'hui.

En effet, les critères d'acceptabilité des vidéos et autres contenus ne sont pas les mêmes entre un adulte et un enfant. Un adulte doit pouvoir regarder sans encombre des émissions culturelles comme "californication" mais ce type d'émission n'est peut être pas le plus adapté pour nos chères têtes blondes. Comment alors faire la distinction entre l'internaute "mineur" et l'internaute "responsable" ?

La réponse vient d'elle même : en détectant et identifiant la (ou les) personne(s) devant un terminal d'ordinateur. De nombreux ingénieurs avaient planché sur le problème en envisageant d'utiliser des lecteurs d'empreintes digitales mais cela posait de multiples problèmes comme leur modification au cours de la croissance des enfants mais aussi pour les travailleurs devant impérativement se servir de gants. Alors comment résoudre ce problème délicat ? La solution est venue d'un vétérinaire qui a suggéré les puces électroniques pour identifier les animaux tels les chevaux, les chiens et chats et autre animaux familiers. L'implantation de puces répond exactement à cette problématique et permet en outre de simplifier énormément la gestion des dossiers personnels, dossier médical, carte d'identité..., plus besoin de transporter avec soi cette paperasse inutile (et quelle économie de fonctionnaires).

Pour en revenir au contrôle parental, le principe devient désormais limpide: l'ordinateur et son module Youth Protect de Windows(TM) détecte les puces wifi du voisinage et adapte automatiquement les contenus du web (et des documents) selon l'accès le plus restrictif (en cas de présence simultanée d'un enfant et d'un adolescent). Et pour que votre enfant ne puisse contourner la protection offerte par votre ordinateur en allant visualiser des contenus chez son petit copain, sachez que le niveau de protection est enregistré dans la puce wifi. L'utilitaire Windows Youth Protect Manager vous permettra de restreindre davantage le niveau d'accès de votre enfant si vous jugez que les options par défaut sont trop permissives.
Bien entendu, si les autorités estiment que votre enfant subit une éducation trop permissive ou antisociale, ils s'octroieront le devoir de tuteur par un simple recours au tribunal d'Instance en se portant partie civile via la MSAO.

L'implantation des puces devrait devenir obligatoire à partir de l'année prochaine dans toutes les maternités et sera progressivement mise en place dans les écoles maternelle et primaires lors des contrôles de santé scolaires.

Base élèves et Sconet fusionnent enfin !


M. Xavier Darcos, actuel ministre de l'éducation nationale l'a annoncé ce matin : la fusion de Base élèves et Sconet verra la création de Base Nationale Nouvelle Education (BANANE). Pour rappel, Base élèves est le programme de gestion des élèves de l'école primaire et Sconet, le programme de gestion des élèves du secondaire.
Les pouvoirs de Base Nationale Nouvelle Education seront étendus, et des croisements seront possible avec EDVIGE ou le fichier des délinquants Internet de la MSAO, dans un premier temps, grâce à l'interopérabilité des logiciels utilisés.
Dans un communiqué laconique, la CNIL a fait savoir qu'elle ne s'opposerait pas à cette création, malgré l'importance des modifications proposées par le Ministre. En effet, le champ "Nationalité", injustement décrié puis retiré, refait sa légitime apparition, et se voit conforté par les champs "langue parlée du père" et "langue parlée de la mère". Parmi les nouveaux champs intéressants, nous notons avec intérêt l'apparition de l'informatique :

  • possesseur de baladeur MP3
  • possesseur de téléphone portable
  • titulaire du B2i (Brevet Informatique et Internet)
Le croisement de ces trois champs sera sérieusement étudié par la MSAO, ce qui permettra, espérons-le, d'éradiquer le piratage numérique dès le plus jeune âge. En effet, des perquisitions surprises pourront être ainsi menées au domicile de ces élèves, afin de vérifier que les musiques ou sonneries téléphoniques contenues dans les appareils ne soient pas le fruit de piratages effectués grâce aux cours d'informatique dispensés par les professeurs de l'Education Nationale. En cas de fautes avérées, outre la privation de connexion internet du domicile prévue par la loi HADOPI, l'élève se verra destitué de son B2i, ce qui de facto entraînera une suppression du droit au BEPC pour les collégiens, et bientôt du BAC pour les lycéens.

Le ministère de l'éducation nationale envisage par ailleurs, de remettre à l'honneur le certificat de fin d'études primaires à l'issue du CM2 (cours moyen deuxième année, dernière classe de l'école primaire), y incluant le B2i école, afin d'en faire un examen d'entrée obligatoire en sixième de collège. Les plus jeunes fraudeurs se verraient ainsi exclus du collège, et il y aurait moins de délinquance dans les établissements publics, n'en doutons pas !

lundi

Vers la sécurisation des sites internet (enfin !)


Depuis la sortie du nouveau système d'exploitation de Microsoft, Windows Seven, réalisé en collaboration avec la célèbre NSA, la sécurisation des sites internet a fait un grand bond en avant.
Auparavant lorsque vous surfiez sur le net, vous pouviez tomber sur des sites au contenu répréhensible en cliquant simplement sur un lien url.
Aujourd'hui, grâce à ce nouveau système d'exploitation (OS ndlr *) et à son navigateur internet (Internet explorer 9), les clics sur ces sites prohibés seront naturellement désactivés et un message d'avertissement sera clairement affiché.
Pour réaliser cette prouesse, une base de données a été créé et peut être enrichie à tout moment par les agents de certifications de la MSAO - qui s'occupent par ailleurs de l'approbation logicielle.
Les utilisateurs aboutissant via un lien sur un site interdit (et donc bloqué) déclencheront ainsi une notification auprès de la MSAO qui permettra le "black-listing" du site coupable de "liaison interdite". Ainsi de part en part on ira vers un nettoyage d'internet et vers la suppression de tous ces sites à caractère pornographique, anarchiste ou libristes.

L'inventaire de tous les sites prohibés ne constitue en fait qu'une première étape, car si l'accès à ces sites sera un problème rapidement réglé, il conviendra également de traduire en justice les webmasters et autres contributeurs passibles de complicité pour les motifs mentionnés ci-dessus.
Les peines encourues seront (en principe) en rapport avec le caractère délictuel du site et des liens url y conduisant (comptabilisés grâce au moteur wanted de internet explorer 9).

Avec la mise en place de ce nouveau système sur tous les ordinateurs (obligatoirement présent à l'achat), gageons que les jours des pirates et autres antisociaux seront comptés!

* NDLR Un OS ou système d'exploitation est un gros programme permettant la gestion des différents composants électroniques d'un ordinateur et constitué également de programmes dont les antivirus, les systèmes de vérification des droits d'auteurs, les DRM, les systèmes de facturation des téléchargements, le contrôle citoyen, une calculatrice et un éditeur de texte.

Un avertissement


Suite à ce billet , nous apprenons de source sûre que la Microsoft Software Agreement Organization (MSAO) se dotera de moyens de police pour former une entité plus opérationnelle dans la traque des pirates informatiques. En effet, une opération-test de grande envergure a eu lieu ce week-end suite à une plainte de la part du Comité de Vigilance des Téléchargements d'Ecrits (CVTE) : certains internautes, marginaux résidant pour la plupart à Paris, Lyon et Rennes, ont emprunté des textes scientifiques et littéraires dans différentes bibliothèques, et ont réalisé des impressions sans avoir cotisé au Comité Universel de Lecture.
Ce dernier, rappelons-le, a été créé au départ pour assurer la sécurité des citoyens contre les lectures amorales et anti-créationistes. La taxation de l'écrit, elle, est destinée à aider la création littéraire autorisée ("Un grand homme" de Carla S. par exemple). Elle est prélevée, soit forfaitairement avec création d'un compte spécial, soit par facturation par téléchargement (facturation dite "à l'octet").

Suite à l'affaire dite "des étudiants" qui avait défrayé la chronique en mai dernier, le gouvernement a décidé de mettre tout en oeuvre pour faire cesser ce type d'activités délictueuse. La récente dotation en moyens techiques de la MSAO permettra de mieux déceler et réprimer ce type de délinquance.

Descente de police dans le milieu des sectes libristes


Le Jeudi 25 Septembre 2008 vers 19h30, une intervention des services de sécurité a eu lieu Boulevard Jourdan, là où avait été organisé un rassemblement des mouvances libristes sous l'appellation "Paris, Capitale du Libre".
Ce déploiement des forces de police a été initié suite à une plainte conjointe déposée par les sociétés de logiciels Macrociel et Banana pour concurrence déloyale. En effet les mouvements libristes revendiquent l'utilisation de logiciels exempts de droits d'activations et de redevances électroniques, ce qui les rend d'une part parfois plus compétitifs mais entraîne aussi une perte financière importante (dont la TVA).
Il semblerait que ce rassemblement, interdit dans un premier temps, ait été toléré de façon à pouvoir mettre la main sur les principaux agitateurs libristes.
Au cours de l'intervention policière plusieurs interpellations ont eu lieu et des sympathisants, se cachant sous des pseudonymes ridicules ("Tigrou", "Batman", "Castagnettes", "Cubix", "Martini"...) ont été déférés devant le parquet et écroués.
Au cours de la rafle, le principal gourou de la secte et considéré comme un dieu par ses adeptes, un certain "Hermes"* aurait réussi à prendre la fuite. Un mandat d'arrêt international a depuis été lancé.

*Ndlr: Hermès est aussi considéré comme le dieu grec des voleurs - tout un programme

L'hymne national menacé ?


Le vendredi 18 juillet dernier, nous avons appris que l'Etat français a fait l'objet d'une lourde condamnation par la cour de justice européenne, dix mois après qu'une plainte ait été déposée par Paul McCartney, Ringo Starr, les ayant droits des Beatles décédés, Lennon et Harrison, et EMI, à l'encontre de la République Française.
En effet, l'hymne national français, "La Marseillaise" est considéré par les plaignants comme un plagiat de leur chanson "All you need is love". Bien que l'origine de "La Marseillaise" soit bien antérieure à leur tube, elle n'a fait l'objet d'aucune protection juridique en terme de droit d'auteur. Par compte la diffusion radiophonique ou par un tout autre moyen de "All you need is love" est soumis au droit de diffusion.
Les représentants du côté français, la ministre de la culture Christine Albanel et le président Sarkozy ont eu beau faire état de l'antériorité de notre hymne et du fait que les deux chansons diffèrent notablement exceptées les premières mesures, la cour de justice européenne a fait la sourde oreille. La décision rendue a été en faveur des plaignants et a condamné la République Française à s'acquitter des droits (se chiffrant à plus de 250 000 euros) à chaque fois que l'hymne national serait joué. Compte tenu du nombre important de fois où les mesures incriminées retentissent lors d'inaugurations, de parades militaires où lors de remises de médailles, la facture risque d'être très salée.

Bien entendu, la France à fait appel de la décision de justice mais il n'est pas sûr que malgré la présidence française au conseil de l'Europe, le président Sarkozy puisse faire pencher la balance dans le sens de nos intérêts nationaux.
Si l'appel est rejeté, le gouvernement a émis la proposition de supprimer les quelques mesures (musicales) incriminées. A cela le président Sarkozy a rétorqué que plutôt d'amputer "ce monument historique de notre culture", il préférerait un autre hymne - Peut-être en réaction envers de ce que l'on commence à appeler de nouveau "la perfide Albion". Le président aurait demandé à sa nouvelle épouse de "plancher" sur le sujet. Il y a urgence car les jeux olympiques arrivent à grands pas et l'on n'ose imaginer l'absence d'hymne pour les futurs médaillés français à Pékin et moins encore l'absence de médailles.

vendredi

Création de la Microsoft Software Agreement Organization (MSAO)


Dans un communiqué de presse daté du 15 juillet 2008, la direction de BSA France annonce qu'à son initiative un groupe de travail se réunira le 25 août prochain au Palais Royal. Ce groupe de travail réunira les conseillers techniques de BSA France et différents membres des cabinets des ministères de la Culture et de l'Intérieur. Ces efforts conjoints permettront d'élaborer un plan de mise en oeuvre de surveillance systématique des ordinateurs connectés à l'internet en temps réel.
"Pour la première fois en Europe, nous pouvons créer une agence d'intervention pour lutter contre tout comportement illicite lié aux technologies de l'information et de la communication, tant au niveau individuel que collectif", rapporte Cécile Maré d'Astogne du cabinet ministériel de la Culture, "seul, le ministère de la culture n'a pas les compétences suffisantes pour cela, il nous fallait un engagement fort du ministère de l'intérieur et un soutien financier et technique de la part de la BSA".

Grâce à la fois au soutien de la BSA pour ce projet novateur, et à la longue préparation du terrain législatif européen et français par les récentes mesures tels le "paquet télécom" et la loi Hadopi, les premières mesures de sécurité porteront d'abord sur les entreprises liées à la communication (médias, journaux en ligne, services de vidéos à la demande): "trop nombreuses sont celles qui se permettent d'utiliser des contenus numériques sans les soumettre d'abord à une autorité qui puisse les valider et techniquement les vérouiller pour éviter toute perte de bénéfice à cause de leur trop grande diffusion notamment sur internet", explique Jean-Michel Destutre, chargé de communication du projet.

Du point de vue de la protection des citoyens, le groupe de travail s'engage à suivre la ligne tracée par Hadopi en renforçant les mesures de sécurité : interdire toute vente d'ordinateur non équipé d'un système d'exploitation agréé par la BSA (et permettant de ne pas stocker volontairement ou involontairement de contenu illicite sur un disque dur), permettre aux citoyens - via un site web anonyme - de signaler toute adresse IP à leur connaissance censée receler des fichiers illégaux, et enfin permettre la création d'une brigade d'intervention chargée d'épauler les services de police pour débusquer tout contrevenant.

Le groupe de travail s'était déjà réuni de manière informelle lors de la campagne présidentielle. Cette fois, ce qui était plus ou moins connu sous le nom "trusting network project", devient officiellement la Microsoft Software Agreement Organization (MSAO), un service mandaté par le ministère de l'intérieur en apparence comme une simple société de surveillance parmi toutes les autres mais qui, par sa force d'action technique et législative, permettra de redresser très rapidement une situation critique tant pour les industriels du disque que du point de vue de la sécurité générale sur internet et de la promotion des bons usages des outils numériques.

Selon Jean-Michel Destutre, "auparavant, il était très difficile d'imaginer par quels moyens un utilisateur pouvait prouver son innocence, par exemple en fournissant son disque dur au juge, ou en perquisitionnant à domicile. Désormais, nous nous reposerons sur l'expertise des professionnels de la MSAO, ce qui permettra, lors des comparutions immédiates, de savoir tout de suite à quel niveau s'élève le comportement illicite des contrevenants, et ainsi appliquer les peines très rapidement. De plus, en raison du caractère expérimental au niveau français, les dépenses liées à la MSAO sont en grande partie couvertes par les industriels et les éditeurs de logiciels, ce qui représente une économie de taille pour les deux ministères".

Gageons, en effet, que grâce à la présidence française du Conseil de l'Union Européenne, nos élus pourront convaincre les autres pays d'Europe du bien-fondé de cette innovation et proposer un modèle à l'échelle Européenne.

jeudi

Le logiciel libre traqué par les annonceurs publicitaires


L'idée a fait son chemin et ne peut que ravir ceux pour qui la publicité sur le net est devenue une véritable source de revenu, même si elle constitue pour la plupart un simple vecteur de rentabilité. Chacun aura pu s'en rendre compte, la publicité est omniprésente : sites de partage de l'actualité, de la musique du cinéma, blogs en tout genre ; bref, personne ne peut échapper à la publicité. Personne ?

Et bien ce n'est pas tout à fait exact. Pour dire vrai il est possible sur n'importe quel navigateur de bloquer ces fameux "pop up", sorte de fenêtres simplifiées qui n'ont d'autre intérêt que de véhiculer une "affiche" publicitaire. Dès lors, bons nombres d'annonceurs ont vite compris qu'il était bien plus pratique d'insérer les bannières publicitaires directement sur les pages des sites consultés. Ainsi difficile d'échapper à la dernière Renault, aux offres exceptionnelles de La Redoute ou aux taux très attractifs D'ING Direct.

La parade ne s'est pas fait attendre du coté des développeurs de logiciels libres. Il est désormais possible de bloquer toutes images à caractère publicitaire selon ses propres convenances (automatique ou finement choisie). Ce dernier né des "éradiqueurs de publicité" est une extension, proposée par la fondation Mozzila dans son navigateur Firefox et porte le nom de "ad blocks". A partir de là difficile pour l'annonceur d'approcher le grand public si celui-ci ne joue pas le jeu.

La solution à cet épineux problème vient d'être apportée par la société Microsoft, dont le PDG de la filiale française déclarait il y a quelques jours : " le logiciel libre constitue aujourd'hui et plus que jamais une réelle menace pour le développement du commerce à travers Internet" ; il a également ajouté : "il est temps de légiférer pour interdire ces équipements à vocation anti-commerciale qui sont susceptibles de porter atteinte dans un futur proche à tout un secteur qui peine à combler son retard".

Le rendez-vous est donc donné devant la justice. Le tribunal de commerce de Nanterre devra statuer la semaine prochaine sur la légalité du logiciel Firefox. En cas de délit anti-commercial avéré, la société Mozzila pourrait être contrainte de supprimer des plateformes de téléchargement son logiciel phare, qui deviendrait par conséquent illégal. A partir de là, tout utilisateur pris en flagrant délit d'utilisation de FireFox par l'autorité de surveillance du réseau, sera passible de poursuites pour recel d'équipements portant atteinte à la libre circulation du contenu publicitaire.

A terme, tous les autres navigateurs pourraient être déclarés illégaux (dont l'utilisation entraînera des poursuites), excepté celui de la société Microsoft, qui s'est engagé à renforcer certains dispositifs. "Il est prévu, dans la prochaine version d'Internet explorer, de recharger automatiquement une fenêtre publicitaire si celle-ci est fermée dans les 5 secondes suivant son apparition par l'utilisateur ". Il en sera de même pour tous liens commerciaux des pages visitées. Ceux-ci devront être activés au moins un fois par mois. Ci cette condition n'était pas satisfaite, le navigateur ne fonctionnera plus et il sera nécessaire de la part de l'utilisateur d'activer tous les liens pour retrouver la pleine fonctionnalité de ce dernier.

Quand La Marseillaise tire sa révérence….


Une impasse. Tel pourrait être le sentiment du Président de la République envers ce qui apparaît à ses yeux comme le voeu le plus cher : la citoyenneté nationale.
Adoptée en mars 2005, la loi Fillon a rendu obligatoire l'apprentissage de la Marseillaise dès les classes maternelles et primaires (amendement du député Jérôme Rivière). Ceci n'a pas été sans susciter, rappelez-vous, une vive protestation de la part d'une partie du corps enseignant et de nombreuses associations de protection de la famille et de l'enfance. L'objet de la controverse tenait essentiellement au contenu du refrain "qu'un sang impur abreuve nos sillons", texte, vous en conviendrez, un peu déplacé lorsqu'il s'agit de mater les jeunes esprits.

Une solution.
Il fallait donc pour Nicolas Sarkozy trouver à tout prix un moyen de couper court à la polémique et redonner à l'hymne national une dimension humaine et fraternaliste. On rapporte que c'est en écoutant d'une oreille distraite le dernier opus de sa compagne, Carla Bruni Sarkozy, que l'idée germa dans la tête de notre président. L'idée fit son chemin puisque le texte "la Grolandaise", écrit par la première dame de France elle-même, fut adopté à l'unanimité par les parlementaires en août 2009.

Participation citoyenne. Un épineux problème subsistait cependant. "La Grolandaise" étant soumis au dépôt légal, comment procéder à la perception des droits d'auteur sinon par le contournement de la loi? Farouchement hostile à toute entrave au dispositif légal, la SACEM a proposé la mise en place d'une nouvelle taxe perçue sur chaque carte d'identité nationale. Cette taxe devait prendre le nom de "participation citoyenne". "Ainsi quiconque possède une carte nationale d'identité a le droit et surtout le devoir de chanter l'hymne national, en toute occasion et sans contrepartie financière envers l'auteur".

Le texte de loi, présenté hier à l'assemblé national par la ministre de la culture Christine La Banane, a été adopté à l'unanimité par les parlementaires de l'hémicycle.

mercredi

Un logiciel pornographique interdit


Le jeune Norbert Dangean (voir Le Figaro du 24 avril 2008) vient d'être condamné à 5600 euros d'amendes pour avoir utilisé un programme qui détourne une mesure technique de protection (DRM). En effet, ayant découvert qu'il existe des logiciels de filtrages parental qui se basent sur la couleur chair dans les images pour en interdire l'affichage, dans le but bien compréhensible de protéger nos chères têtes blondes des images pornographiques, il avait utilisé un logiciel permettant de modifier la couleur dominantes de ces images de manière a tromper les logiciels de filtrage. Le juge a estimé qu'il s'agissait d'un contournement flagrant d'une mesure technique de protection.

Les arguments de l'avocat du jeune Norbert précisant que ce logiciel était un simple logiciel libre de correction de photo numérique nommé GIMP n'ont pas été retenus par la cour qui a de plus estimé que GIMP étant un terme d'argot américain désignant un esclave sexuel, la volonté manifeste de ce programme de répandre des pratiques pornographies déviantes ne faisait aucun doute.

Un chanteur célèbre sous les verrous


Jacky Jeulin, célèbre chanteur prolifique par ses œuvres et ne négligeant pas pour autant la qualité de ses albums, comme le rapporte son agent et producteur Paul Ygrhaam, s'est vu mettre en examens puis écroué Lundi dernier par les forces de l'ordre qui sont allées jusqu'à interrompre son concert au stade de France.
Son avocat a révélé qu'après des heures d'interrogatoire dans des circonstances douteuses où il aurait été privé de sommeil, le commissaire lui aurait enfin annoncé qu'il était détenu pour tentative de copie à grande ampleur et de diffusion illégale d'un de ses titres dont il n'avait pas la propriété. En effet, nos informateurs ayant recueilli des témoignages anonymes de personnes présentes au concert laissent entendre que l'artiste, dans un élan d'enthousiasme aurait encouragé la foule à reprendre en coeur le refrain d'une de ses chansons. Malheureusement pour lui, Pierre Migaut, inspecteur général de la Commission de l'Ouverture Nationale aux Nouveaux Artistes Républicains Démocrates, était justement dissimulé parmi les innombrables groupies et admirateurs qui avaient envahi pour l'occasion les gradins de l'édifice.

"Imaginez le manque à gagner pour l'éditeur si chacun des ses idiots se met à chanter les tubes dans la rue ! Pourquoi acheter l'album si on vous l'a déjà chanter en entier ? Non, vraiment, c'était déjà insolent d'entraîner ces irresponsables à frapper dans leurs mains, mais alors, leur faire chanter en coeur un refrain !! Je vous assure qu'il s'agit là d'un véritable processus de mémorisation de masse !"

Le commissaire a précisé dans un communiqué de presse que l'intégralité des recettes du concert serait reversée à l'éditeur plus la somme des amendes de 50€ que chaque spectateur fautif a du remettre à la gendarmerie pour pouvoir sortir du stade, en guise de dédommagement.

Interpellation de dangereux terroristes en classe de maternelle


C'est à 9h30 ce matin que, sur ordre du Ministère de la Culture, les forces du GIGN ont donné l'assaut et neutralisé une trentaine de dangereux terroristes et leur chef qui avaient investit une classe de maternelle de Neuilly-sur-Seine.

"Nous pensons qu'ils se sont introduits furtivement dans l'établissement entre 8h et 9h", a déclaré le lieutenant Kerabajoi, "Ce qui inquiète, c'est surtout le fait que personne au sein de l'école ne les avait remarqué, ni n'avait nourrit le moindre soupçon à leur égard".

C'est de manière complètement fortuite que, passant devant la salle 101 où s'étaient introduits les redoutables intrus, une fillette de 5 ans s'est aperçu que quelque chose d'anormal se déroulait.

Très fière d'elle, sa maman nous a confié plus tard que dès que sa fille a entendu ce qui se passait elle a immédiatement donné l'alerte.

Un son menaçant, très clairement audible, émanait de derrière la porte : un chœur de voix juvéniles !

"Une vraie vision d'horreur", nous ont confié les hommes du GIGN. "Il nous a fallu faire preuve de tout le sang froid dont nous étions capables pour supporter ça".

Il semblerait bien, en effet, que l'intégralité des criminels retranchés dans la salle de classe étaient en train de transgresser délibérément l'interdit n°1 de la RS-DDCEN, la Réglementation Synthétique de 2009 sur les Droits et Devoirs du Citoyen à l'Ère Numérique.

Tous les membres de ce groupe rebelle, âgés de 3 à 4 ans, qui ont donc été neutralisés puis écroués dans la matinée (conformément aux récentes lois sur la prévention de la délinquance juvénile), étaient en train de chanter en groupe sur ordre de leur chef, une jeune femme d'une trentaine d'années se faisant passer pour leur maîtresse.

Dans la cohue qui a suivit l'action du GIGN, un homme qui était retenu en otage par les terroristes a pu être libéré. Il s'agit d'un honnête distributeur d'explosifs venu saluer les enfants.
Profondément choqué, il a été pris en charge par une cellule psychologique dirigée par le Président Sarkozy qui s'est déplacé pour l'occasion afin de lui offrir le dernier CD de sa femme.

Pleurni-sur-grochoir: un réseau de malfaiteur démantelé


Ce matin à Pleurni-sur-grochoir trois adolescents ont été arrêtés alors qu'ils s'apprêtaient à partager illégalement de la musique. Démasqués grâce à la surveillance automatique du réseau MSN© alors qu'ils préparaient leur forfait, les trois jeunes ont avoué les faits lors de la garde à vue.

Heureusement le service de Surveillance des Adolescents en Ligne (SAL©) a permis d'éviter le pire (tout pire). Grâce à l'alerte lancé à 4h du matin, la Brigade d'Intervention anti Terroriste et Échangeurs de Musique On Line (BITEMOL©) a dépêché sur place en moins de 6 minutes un imposant dispositif d'intervention avec notamment les 3 nouveaux hélicoptères Super Tigres© en service depuis 1 mois seulement et l'utilisation des fusils super-phaser©. Le large dispositif a permis l'arrestation des bandits avant qu'ils ne commettent leur crime.

Une femme enceinte interpellée


La police a interpellé hier une femme enceinte à son domicile suite à une plainte des voisins. La contrevenante écoutait un cd acheté dans le commerce or ceci constitue une violation de la licence d'utilisation. En effet, le fœtus n'étant pas encore né, il n'a pas encore été reconnu légalement et n'appartient donc pas au cercle familial auquel est restreint l'écoute du cd.

Ce ne serait pas la première fois que l'accusée commettrait le délit, certains voisins affirment même avoir entendu de la musique en passant devant la fenêtre grande ouverte, tout ceci alors qu'aucune licence de diffusion publique n'avait été payée.

La garde des sceaux espère que ce cas fera jurisprudence et rentrera profondément dans les annales de la justice.

Arrêté pour sifflotement illégal


La police a interpellé hier dans la rue un passant qui sifflotait du Johnny Hallyday sans avoir payé de droit sacem. A l'heure de pointe, la rue était bondée et beaucoup de passants ont entendu la chanson sifflée par l'accusé ce qui constitue un délit au regard de la loi Hadopi.

Le contrevenant se défend de façon malhabile en prétendant que la chanson sifflotée lui avait été "mise dans la tête" plus tôt dans l'après midi pendant qu'il faisait ses courses au supermarché: "Je veux bien être interpellé pour mauvais goût..." aurait il déclaré "... mais je ne comprend pas quel est mon chef d'accusation". Le fraudeur ne doit pas savoir qu'à cause de son comportement irresponsable des artistes ne parviennent plus à joindre les deux bouts et sont poussés à l'exil.

Le délinquant sera traduit demain en comparution immédiate et risque jusqu'à un an d'assignation à domicile. En effet, depuis la nouvelle annexe de la loi, l'accès à la rue peut lui être interdit de même que sa connexion internet. La garde des sceaux a demandé la plus grande fermeté dans cette affaire afin de décourager ce type de comportement honteux.

mardi

Alain Ducas** poursuit marmiton.org pour mise à disposition illégale de recette


Le célèbre chef franco-monégasque a indiqué hier: "le téléchargement illégal de recette met en péril la gastronomie française" il a également précisé que " le comportement des internautes français est une des principales raisons qui m'ont fait quitter la france".

Contactée, la Haute Autorité de Régulation des Recettes de Cuisine a souhaité réagir : "Qu'un internaute se fasse péter la panse chez Ducas** est un fait, mais par respect du droit de création, et surtout par mesure de protection envers une profession qui souffre, il lui est formellement interdit de détailler le contenu de son assiette".

Droits d'auteur - Même les morts n'y échappent pas


Quelle ne fut pas la surprise désagréable pour Monique Lafon lorsque deux agents de police ont fait irruption le 31 octobre dernier au domicile de sa mère Bernadette Duval, décédée deux jours plus tôt à l'âge de 79 ans d'une crise cardiaque. En effet, la vieille dame est accusée d'avoir téléchargé plus d'un millier de chansons alors qu'elle n'a jamais utilisé de logiciel de partage de sa vie et qu'elle savait à peine utiliser le courriel. Les autorités judiciaires sont restées sourdes aux réclamations de Mme Lafon ont poursuivi les mesures judiciaires jusqu'à saisir le cercueil contenant la dépouille de Mme Duval dans le salon funéraire où elle était exposée, ce qui causa l'indignation de tous les proches de la dame qui était très impliquée dans le bénévolat pour sa communauté. Un lecteur MP3 appartenant au neveu de Mme Duval, présent sur les lieux, a été placé au dépôt judiciaire. L'expertise est en cours.

Monique Lafon, qui a vécu une bonne partie de sa vie au Québec, a déclaré "Ça n'a pas de maudit bon sens qu'ils nous saisissent le corps de ma mère ! Où c'est qu'on s'en va ? Ça me donne carrément le goût de retourner au Québec !"
Mme Lafon est même allée jusqu'à fonder un groupe sur le réseau social Facebook. Déjà, le groupe compte 100 inscriptions pendant les deux premiers jours d'activité, tant au Québec qu'en Europe.

Joint au téléphone, le président de la Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la Protection des Droits d'Auteur a déclaré : "Mort, pas mort, on se doit de sévir pour les intérêt des artistes ! Les pirates ne l'emporteront pas au paradis!"

Non-respect de la loi Hadopi: un sourd-muet se voit couper sa connexion internet


Accusé d'avoir téléchargé et mise à disposition via un réseau P2P l'intégral de Cindy Bröch*** (Star Academy 2009), Roger Crepin a été surpris de constater que sa connexion internet venait d'être suspendue pour 3 mois. Contacté par écrit, l'intéressé nous a déclaré (toujours par écrit) : "Ca fait des mois que l'on me "parle" de cette dinde, faisant moi même partie d'une association de défense des volatiles, j'ai cru de mon devoir de partager ce que je pensais être un reportage poignant sur la vie en captivité de nos amis les dindons".
Contactée hier dans la soirée, la haute autorité a déclaré " la loi doit être la même pour tous, sourd ou pas sourd".

Saint-Jean Baptiste - La fête tourne au drame pour vingt ressortissants québécois


Le 24 juin, ce qui devait être jour de fête nationale pour tous les Québécois, incluant ceux vivant en France, a viré au drame lorsque des policiers ont arrêté vingt ressortissants québécois qui festoyaient en chantant des classiques du répertoire québécois devant un foyer improvisé à Lyon. Ceux-ci devront comparaître devant la Cour pour répondre à des accusations de violation de la propriété intellectuelle, relativement aux chansons qui étaient chantées dans un rassemblement comptant plus de six personnes.

Joint par téléphone portable, l'un des accusés, M. Normand Tremblay, était furieux et n'a pas mâché ces mots : "Crisse, c'est quoi c'te gouvernement de Duplessis ? On a même pus le droit de faire le party en paix sans que les boeufs nous sautent dessus pour une torvisse de toune, ciboire !"

Cette nouvelle n'a pas tardé à faire écho à l'Assemblée nationale du Gouvernement du Québec, et à faire bondir le Premier-ministre Jean Charest qui prend l'affaire très au sérieux, car l'hymne québécois est soumis au droit de la propriété intellectuelle français depuis que la chanteuse française Céline Laffonte a enregistré un album consacré aux chant traditionnels de la francophonie.

La nouvelle a fait aussi écho au gouvernement français où le Président a déclaré "La loi, c'est la loi, même pour des chansons étrangères. Et de toute façon, je suis contre la souveraineté du Québec."

Parions que les relations pourraient devenir très tendues entre cousins.

Microsoft France attaque l'Etat Français pour non respect du brevet logiciel


[Dépêche] 17 juin 2012: l'Etat Français est attaqué par la cour européenne en raison du manquement grave du ministère des archives vis à vis des brevets logiciels.
En effet chacun sait qu'il est illégal d'utiliser des logiciels de bureautique tels un traitement de texte ou un tableur qui n'aurait pas été certifié par la Microsoft Software Agreements Organization (MSAO). Or ce ministère a délibérément utilisé un logiciel libre pour examiner et modifier un document qui n'était plus à jour, sous le prétexte fallacieux que l'excellente suite bureautique "Office Expert" n'arrivait pas à lire les anciennes versions. Le comble de l'affaire c'est que le document en question fait partie d'écrits qui auraient dû être neutralisés en raison de leur caractère subversif et anticonstitutionnels :
D'après Jean-Eude Du Pouyis, "il s'agit d'un torchon pompeusement intitulé "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen" dont le premier article donne bien le ton de cette élucubration de sottises: Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit... Il ne manquerait plus que ces idées de gueux remettent en question la stabilité de l'Etat, assurée par notre président bien aimé, et initiée à l'époque où il n'était que premier Consul. Il est inutile de rappeler la foi en nos valeurs et devise de l'Etat Français: travaillez plus pour que nous gagnions plus, Famine pour réduire le vulgaire et assurer l'approvisionnement en Energie, Partir si le grand âge ou la maladie vous atteint."

Pour subvenir au paiement des frais des procédures éventuelles, L'Etat Français va, suite à la majorité des votes des conseillers, instaurer une taxe supplémentaire sur les moyens revenus (dont la valeur des biens n'atteindraient pas le plafond n°3). Un prélèvement obligatoire sera perçu à chaque utilisation d'un logiciel agréé par la MSAO, sur simple présentation du numéro de sécurité sociale à chaque ouverture de document. Ceci sera en outre un excellent moyen pour contribuer à la diminution des plus pauvres n'ayant pas les moyens d'utiliser un ordinateur et qui fraudent encore malgré les peines encourues.

dimanche

Namendo doit fermer sa plateforme


La plateforme culturelle NaMendo à été ce matin déclarée illégale par la Haute Autorité. En effet, le tribunal de grande instance de Parisà rendu sa décision : la diffusion gratuite et libre de musique numérique sans dispositif de sécurité, est contraire a la loi HADOPI votée en septembre 2008. La défense, déclaré coupable, devra indemniser la partie civile Universale.

Cette décision fera suite et plusieurs autres sites dit "pirates", diffusant sous licence Creative Common, seront prochainement mis sous surveillance judiciaire.

Nous rappelons qu'il est illégal de télécharger et d'écouter tout document sonores non agréés par la Microsoft Software Agreements Organization (MSAO). Seuls le Windows Media Player et le format WMA ou MP3 avec DRM sont autorisés sur les supports numériques. Toute infraction n'entraînera pas de poursuites judiciaires mais des sanctions immédiates de la part des services de contrôles Universale-MSAO qui ont reçu récemment l'autorisation d'opérer sur le territoire français.

Droits d'auteur - Une fille de 6 ans arrêté à cause de son lecteur mp3


Accusée de possession illégale de musique, Mégane, âgée de 6 ans vit un calvaire depuis que des policiers l'ont surprise en sortant de l'école, en possession d'un lecteur mp3 contenant de la musique copiée d'un CD et l'ont arrêtée de force malgré les protestations de la fillette.
La petite devra comparaître devant la Cour sous le principal chef d'accusation de possession illégale de musique et d'entrave au travail des policiers.

Les parents de la fillette ne reviennent tout simplement pas du traitement qui a été réservé à leur fille, qui, depuis les événements, doit consulter un psychologue pour des crises d'anxiété et des cauchemars qui viennent la hanter à chaque nuit. "Ils viennent de briser l'image idéaliste que notre fille avait des policiers ! Maintenant, elle a peur d'eux et fait des cauchemars !".

Joint au téléphone, le le directeur de la communication d'Universale, qui se porte partie civile dans cette affaire, a déclaré "Il faut sévir dès le berceau pour les empêcher de piller nos artistes !"

samedi

Après le P2P, la photocopieuse


Devant le succès obtenu par les majors du disque qui, à force d'arguments concrets et salutaires, ont enfin réussi a faire entendre raison au législateur, l'industrie du livre a décidé elle aussi de réagir face à une situation qui ne peut plus durer.

Reçus à l'Assemblée Nationale, les éditeurs ont enfin pu alerter les députés sur la menace grandissante que représentent les photocopieuses.
« Rendez-vous compte ! », a déclaré le Président de l'Association des Gros Éditeurs du Livre Nécessiteux (AGELN), « Les utilisateurs de photocopieuses piratent tous les jours des millions de livres en toute impunité et tuent la création littéraire. »
Face à cet épineux problème lié à l'usage des vieilles technologies, il n'y a qu'une solution : il faut mettre en place des mesures techniques de protection du livre.

Un projet de loi est donc dores et déjà à l'étude. Concrètement, il s'agira de protéger les mesures techniques destinées à empêcher la photocopie illégale d'un livre.
La société Phaser, qui distribue en France des armes non létales intégrant un dispositif de neutralisation par impulsion électro-magnétique, s'est immédiatement proposée pour adapter son système aux photocopieuses.
Ainsi, tout utilisateur voulant illégalement photocopier un livre se verra neutralisé par un système intégré à chaque photocopieuse. Cette dernière sera dotée de même d'un dispositif d'alerte à distance relié au terminal d'une société de surveillance agréé par l'AGELN.
Les utilisateurs honnêtes, s'acquittant auprès des éditeurs de la redevance Gutenberg (permettant de photocopier le livre 5 fois avant effacement complet de l'encre), pourront de même signaler à l'AGELN toute utilisation abusive et profiter ainsi de remises subtancielles sur la redevance.

Les éditeurs se félicitent de cette réactivité de la part du législateur.

mardi

Edito


Clic de Droite est un site maintenu par un réseau d'internautes dont le but est de réaliser une veille à destination du grand public sur les comportements illégaux liés à l'utilisation des technologies de l'information : logiciels, téléchargements illégaux, cybercriminalité, non respect des licences et des droits d'auteur.

Clic de Droite s'est donné pour mission d'informer les citoyens sur les actions actuellement menées contre la criminalité liée aux technologies de l'information. En transcrivant ici les nouvelles obtenues par les membres attentifs du réseau, nous espérons illustrer pédagogiquement quels sont les moyens mis en oeuvre pour faire respecter l'ordre et les libertés des citoyens.

Face au danger aujourd'hui révélé de la circulation anarchique de l'information, des oeuvres (audios et vidéos), des images (pornographie) et de logiciels illégaux (souvent appelés "libres", à tord), Clic de Droite s'inscrit dans une ligne résolument opposée à toute tentatives de libéralisation de l'internet qui ferait de cet espace un lieu sans surveillance.

Clic de Droite soutien toute activité gouvernementale (lois, décrets, mobilisations, etc.) qui viserait à accroître la surveillance des technologies de l'information.

Parce que trop de liberté tue la liberté !