Quelle ne fut pas la surprise désagréable pour Monique Lafon lorsque deux agents de police ont fait irruption le 31 octobre dernier au domicile de sa mère Bernadette Duval, décédée deux jours plus tôt à l'âge de 79 ans d'une crise cardiaque. En effet, la vieille dame est accusée d'avoir téléchargé plus d'un millier de chansons alors qu'elle n'a jamais utilisé de logiciel de partage de sa vie et qu'elle savait à peine utiliser le courriel. Les autorités judiciaires sont restées sourdes aux réclamations de Mme Lafon ont poursuivi les mesures judiciaires jusqu'à saisir le cercueil contenant la dépouille de Mme Duval dans le salon funéraire où elle était exposée, ce qui causa l'indignation de tous les proches de la dame qui était très impliquée dans le bénévolat pour sa communauté. Un lecteur MP3 appartenant au neveu de Mme Duval, présent sur les lieux, a été placé au dépôt judiciaire. L'expertise est en cours.
Monique Lafon, qui a vécu une bonne partie de sa vie au Québec, a déclaré "Ça n'a pas de maudit bon sens qu'ils nous saisissent le corps de ma mère ! Où c'est qu'on s'en va ? Ça me donne carrément le goût de retourner au Québec !"
Mme Lafon est même allée jusqu'à fonder un groupe sur le réseau social Facebook. Déjà, le groupe compte 100 inscriptions pendant les deux premiers jours d'activité, tant au Québec qu'en Europe.
Joint au téléphone, le président de la Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la Protection des Droits d'Auteur a déclaré : "Mort, pas mort, on se doit de sévir pour les intérêt des artistes ! Les pirates ne l'emporteront pas au paradis!"
mardi
Droits d'auteur - Même les morts n'y échappent pas
Publié par La Redaction à 10:47
Libellés : Luttes et sécurité
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