Devant le succès obtenu par les majors du disque qui, à force d'arguments concrets et salutaires, ont enfin réussi a faire entendre raison au législateur, l'industrie du livre a décidé elle aussi de réagir face à une situation qui ne peut plus durer.
Reçus à l'Assemblée Nationale, les éditeurs ont enfin pu alerter les députés sur la menace grandissante que représentent les photocopieuses.
« Rendez-vous compte ! », a déclaré le Président de l'Association des Gros Éditeurs du Livre Nécessiteux (AGELN), « Les utilisateurs de photocopieuses piratent tous les jours des millions de livres en toute impunité et tuent la création littéraire. »
Face à cet épineux problème lié à l'usage des vieilles technologies, il n'y a qu'une solution : il faut mettre en place des mesures techniques de protection du livre.
Un projet de loi est donc dores et déjà à l'étude. Concrètement, il s'agira de protéger les mesures techniques destinées à empêcher la photocopie illégale d'un livre.
La société Phaser, qui distribue en France des armes non létales intégrant un dispositif de neutralisation par impulsion électro-magnétique, s'est immédiatement proposée pour adapter son système aux photocopieuses.
Ainsi, tout utilisateur voulant illégalement photocopier un livre se verra neutralisé par un système intégré à chaque photocopieuse. Cette dernière sera dotée de même d'un dispositif d'alerte à distance relié au terminal d'une société de surveillance agréé par l'AGELN.
Les utilisateurs honnêtes, s'acquittant auprès des éditeurs de la redevance Gutenberg (permettant de photocopier le livre 5 fois avant effacement complet de l'encre), pourront de même signaler à l'AGELN toute utilisation abusive et profiter ainsi de remises subtancielles sur la redevance.
Les éditeurs se félicitent de cette réactivité de la part du législateur.
samedi
Après le P2P, la photocopieuse
Publié par La Redaction à 15:03
Libellés : Innovations
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